En Nouvelle-Aquitaine, le parc de matériel roulant est de 204 rames dont 191 engagées pour la Région. Dans ce parc, on constate que 24% est exclusivement électriques, 43% sont électriques-thermiques et 33% sont totalement thermiques.
La Région Nouvelle-Aquitaine dispose d’un réseau ferroviaire de 3 400 km dont seulement 1 300 km de lignes électrifiées ce qui représente seulement 38% du réseau ferré régional.
Un premier constat se fait :
- L’électrification du réseau au niveau régional est inférieure à la moyenne nationale qui est de 49%
- 6 lignes structurantes, dont l’électrification restera pérenne, maillent le territoire
- En grande majorité les lignes présentent une faible déclivité, inférieur à 100/00
Un deuxième constat porte sur l’augmentation de la fréquentation. En effet, sur les 3 dernières années, on remarque une évolution de 10% par an et de 21% en août 2019. Cette augmentation de la fréquentation engendre un besoin d’avoir davantage de matériel roulant sur le parc régional.
Dans l’objectif d’un verdissement des lignes régionales, la région Nouvelle-Aquitaine a lancé une étude de solutions de verdissement. Plusieurs propositions de solutions ont émergé :
- TER hybride
- Train à hydrogène
- Bio GNV et B100
- TER à batteries
Le principe de fonctionnement du retrofit AGC BEMU (battery electrical multiple unit) :
- Batterie de 850KWh (consommation des auxiliaires = 150 KWh), consommation moyenne estimée à 5 KWh/km
- Autonomie AGC BEMU de 80km et une réserve de 15 km supplémentaires (à comparer aux 1 000 km d’autonomie des trains thermiques actuels)
- Recharge sous caténaire (1 500 V ou 25 000 V) et en cours de freinage
- Contrainte de la recharge rapide avec une intensité limitée à 300 A sous caténaire en raison de la chaleur au niveau du point de contact
- Tendance à augmenter le stockage batterie au lieu de faire une recharge ultrarapide